En découdre

Cie Marin
Mise en scène/chorégraphie:
Durée:

Lieu et année de création: 2

Parcours et résonnances En 2004, nous avions monté Le Bonheur du vent de Catherine Anne qui témoignait de l’abandon par Calamity Jane de sa fille encore bébé qu’elle confiait à une mère riche et stérile. La pièce parlait de cet arrachement que peut être l’abandon et l’adoption d’un enfant, et des relations que cet enfant développait envers ses deux mères. En 2008, dans Le Grand retour de Boris S. de Serge Kribus, nous poursuivons notre parcours sur les relations parents – enfants par ces dialogues caustiques et excessifs entre un père et un fils qui n’arrivent pas à communiquer et à se dire combien ils s’aiment. De manière imperceptible, cette thématique se poursuivait dans Le Menteur de Goldoni (les scènes les plus longues et les plus denses peut-être sont celles qui mettent aux prises Lelio, le personnage-titre et son père) puis dans Les ours dorment enfin… de Geneviève Billette où un enfant débarque par les airs dans la vie du gardien d’ours. Blanc d’Emmanuelle Marie, que nous montons à l’automne 2016, est pour nous la suite de La Corneille de Lise Vaillancourt, il est question du retour d’une mère envahissante et verbomotrice chez sa fille alors que Blanc se situe durant l’agonie de la mère. Ce thème de la filiation nous tient ainsi à cœur, car il interroge ce qui nous fonde, ce qui nous forme et nous fait tenir debout. La filiation dépasse le biologique, car elle constitue et conditionne la pensée, la culture, la vision du monde. Or lorsque ce fondement de l’identité est attaqué par la maladie, c’est tout notre être, notre inscription dans la société qui est mise à mal. A l’instar notamment du Collier d’Hélène de Carole Fréchette, de La Corneille de Lise Vaillancourt ou de Blanc d’Emmanuelle Marie, En découdre de Luc Tartar fait écho au thème de la mort injuste, de la perte douloureuse et révoltante et de son acceptation. Ce questionnement humain s’accentue sans doute avec l’expérience et parcourt notre travail depuis plusieurs années. En découdre de Luc Tartar s’impose ainsi en résonnance par sa langue, sa force de vie dans une constellation d’œuvres dramatiques que nous avons montées ces dernières saisons.

Cie Marin
Chemin du Levant 1
1005 Lausanne
Suisse

compagniemarin.ch

Claire Felix, Administration
info@compagniemarin.ch

Auteur·ices
Luc Tartar

Production
Cie Marin

Interprétation
Barbara Tobola
Caroline Imhof
Mali van Valenberg
Simon Bonvin
Marc Mayoraz
Scénographie
Elissa Bier
Lumière
William Lambert
Son
Jérémy Conne
Costumes
Scilla Ilardo
Direction technique
Estelle Becker
Administration
Claire Félix
Photos
Mercedes Riedy
Mais encore
Frédéric Baudoin

Aucune représentation

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