Qu’ont en commun une cheffe d’orchestre, la minute intercalaire, Ariane Mnouchkine, une gendarme, la traversée des océans et Frida Khalo, entre autres ? Quelle matière remue lorsqu’on parle du progrès de l’humanité ? Quelles forces tirent-elles encore vers l’avant ? Ou plutôt comment combattre tout ce qui empêche le rêve et le partage – comme les déceptions politiques ou les régressions de droits laborieusement acquis… Comment faire sens de l’histoire, des femmes et des hommes qui la réinventent au fil des générations ? Faudrait-il se fixer en un point quasi héliocentrique pour mieux comprendre ce qui nous arrive ?
En quelques mots, quelques notes, les voix qui s’élèveront dans L’éclipse du coq invoqueront des lieux multiples, des destins d’exception, des craintes et des joies ordinaires, en un point unique, contrastant les timbres, les univers musicaux et les manières de traverser le temps – pour tenter de dessiner avec quelques plumes les contours du présent. Ce ne sera pas forcément rassurant – mais humain, enfin, comme tout ce que nous partageons…