Du clair de ton astre
Cher ami Gilles
Tu nous réchauffes encore
Puisque l’on fraternise
En savourant tes vers
Enivrés de ton style
Du haut de ta planète
Grand Gilles
Libre et inspiré
Tu nous prêtes tes notes et ta plume
Pour chatouiller L’Homme …

… cet animal étrange… qui t’a procuré les plus beaux élans comme les plus grandes craintes. Un peu de grogne, mais toujours de l’espoir. Comme une étoile dans la nuit, pour maintenir l’élan joyeux de la vie, tenter d’atteindre avec confiance face aux mourantes galaxies cette merveilleuse patrie, patrie au-dessus des patries, notre mère l’Humanité.
L’Homme, fragile créature, que pèse-t-il face au poids des ambitions et du profit, des guerres – petites ou grandes – qui le privent de son âme ?

L’Homme, mais quel homme ? un businessman, un roi, un marin, une belle-mère, un couple d’amoureux, un nouveau-né, un voleur…
… et la mort acharnée à éteindre les lampes, mais elles se rallument ! Jeu sans fin. Puisqu’on ne comprend rien au mystère de la vie, autant s’en amuser ! échappée belle face aux prisons des ambitions, du frelaté, des combines et des faux-semblants, tout ce fourbi qui nous éloigne de l’amour.
Toi qui prenais régulièrement la température de notre monde, malgré son état de santé plutôt désastreux, tu as toujours réussi à redonner au cœur son vrai rôle : le premier.

Du coin de ta lune cher Poète
Toi qui n’as cessé de célébrer la Vie
Cette comédie aux cent actes divers
Et dont la scène est l’univers
Puisses-tu encore nous entendre t’aimer
Et te marrer
Mais si tu chopes une déguille n’hésite pas, dans ton paradis, à commander trois décis !

Jacqueline Corpataux